La langue japonaise est réputée pour être l’une des plus difficiles à maîtriser, ce qui peut rendre un séjour de cinq mois assez compliqués dans un pays où l’on ne comprend pas grand-chose.
Même à Tokyo, beaucoup de Japonais ne parlent pas anglais. Dans les restaurants ou les épiceries, il est courant d’être abordé en japonais, même si l’on a clairement l’air d’un étranger (ou « gaikokujin »). En dehors de Tokyo, ça devient encore plus difficile de trouver un anglophone en dehors des touristes.
Alors que faire si l’on ne parle pas du tout japonais? Au cours de mon échange, j’ai découvert quelques astuces qui pourraient aussi vous être utiles.
1. Les services de traduction
Tout d’abord, Google Traduction s’avère très efficace, notamment grâce à sa fonction de traduction instantanée par photo. Étant un pays à la pointe de la technologie, le Japon dispose également de nombreux appareils de traduction dans les lieux publics et ils sont vraiment fiables.
2. Se trouver un environnement anglophone
L’université partenaire où j’ai étudié, Sophia University, propose des programmes en anglais, ce qui attire de nombreux étudiants anglophones, qu’ils soient Japonais ou étrangers. Plutôt pratique pour se faire des amis locaux sans parler la langue! Le personnel de l’Université parle également anglais et peut vous assister pour résoudre tout type de problème, qu’il soit académique ou non.
3. Observation et adaptation
La majorité des panneaux sont aussi traduits en anglais ou sont au moins écrits avec notre alphabet, et les Japonais font preuve d’une grande compréhension et de beaucoup d’efforts pour faciliter la communication. Il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter: s’adapter est tout à fait faisable! On finit même par développer d’autres moyens de communication, comme les gestes ou l’utilisation de photos. Il suffit d’être un peu débrouillard et créatif!
4. Apprendre les bases du japonais
Cela dit, avoir quelques bases en japonais peut grandement faciliter la vie quotidienne. Les habitants sont heureux de voir un étranger faire l’effort de parler leur langue. De plus, les langues étant indissociables de la culture, apprendre le japonais peut offrir une immersion plus profonde dans les coutumes et traditions locales.
Pour ceux qui souhaitent s’initier au japonais avant de partir, je recommande d’apprendre à lire deux des trois alphabets: les hiragana et katakana, qui sont relativement faciles à maîtriser.
Sur place, vous pouvez aussi suivre des cours de japonais gratuits offerts par Sophia University ou par certains arrondissements de Tokyo.
5. Apprécier son incompréhension
Enfin, ne pas totalement comprendre la langue peut parfois être un atout. Je ne compte plus les fois où des petites grand-mères venaient discuter avec moi et, même si je n’y comprenais pas grand-chose, leur gentillesse et leur curiosité ne nécessitaient pas de traduction :)
Il ne faut pas avoir peur de faire un échange au Japon, même sans parler la langue. Tant que vous êtes prêt à relever le défi et à apprendre, vous passerez la barrière linguistique et découvrirez un pays incroyable!
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