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Julianne Langlais

Faire une session à l’étranger sans tout laisser tomber 



Voyager à l'étranger pour une session d'études est une aventure excitante, mais cela peut aussi être un défi pour ceux qui doivent jongler avec plusieurs responsabilités qui semblent nous “retenir” à la maison. J’ai longtemps hésité avant de prendre la décision de partir, parce que j’avais peur de perdre ce que j’étais en train d’entretenir dans ma ville natale, Québec. Je craignais de devoir changer d’emploi, quitter mes implications universitaires, être loin de ma famille et devoir être en relation à distance avec mon copain. J’ai pris la décision de partir à l’aventure malgré tout, et je n’ai aucun regret! Dans cet article, je vous parlerai des éléments qui m’ont permis autant de profiter de ma session à l’étranger que de garder contact avec la maison.


La première mesure que j’ai prise était d'accommoder mes conditions de travail afin de pouvoir déterminer mes options possibles pour garder mon emploi. Travaillant dans une petite équipe et ayant un emploi qui se porte bien au télétravail, j’ai convenu avec mes supérieurs de continuer pendant l’automne à temps partiel à distance, pour faire environ 15 heures par semaine. Je ne voulais pas nécessairement travailler pendant ma session pour pouvoir en profiter au maximum, mais en optimisant mon temps chaque semaine, j’ai trouvé moyen de jumeler mes cours et mon travail sans problème.


Ensuite, mes implications ont été d’une grande importance pendant mon parcours universitaire, et c’était difficile de les laisser tomber. Pour moi, s’impliquer à l’université, c’est synonyme de prendre des initiatives, sortir de sa zone de confort, entreprendre des projets et rencontrer de nouvelles personnes. Faire une session à l’étranger, ça permet d’accomplir tous ces objectifs, et même plus encore, c’est juste une manière différente d’y arriver.


La gestion d’une relation amoureuse à distance peut faire peur, c’est certain! Mon copain et moi étions chanceux, nos horaires plutôt flexibles nous ont permis de nous appeler presque tous les jours et de nous parler régulièrement. Un autre élément qui a beaucoup amélioré l’expérience est qu’il est venu me rejoindre pendant 10 jours lors de sa semaine de relâche. Ça nous a permis de nous revoir et de passer du temps ensemble, mais surtout, il a pu beaucoup mieux comprendre ce que je vivais à l’étranger. Pendant qu’il était là, il a vu où j’habitais, rencontré mes amis, visité mon école, pris le métro de Barcelone... plusieurs petites expériences qui lui ont fait mieux comprendre mon périple à l’étranger. Nous en avons également profité pour nous faire une escapade en amoureux, pour une fin de semaine à Rome, parce que, c’est quand la prochaine fois qu'on va avoir l’opportunité de partir 3 jours en Italie pour 300$? 


J’ai toujours voulu faire une session à l’étranger, et je pensais que la seule façon de faire était de tout laisser derrière moi, mais ayant vécu l’expérience, je confirme qu’il est possible de jumeler études, travail, copain, et voyages. Toutefois, une bonne gestion d’horaire est de mise! Plusieurs éléments m’ont permis d’accomplir tout ça. J'ai suivi 5 cours, qui étaient tous donnés en présence, et qui étaient très interactifs. Cela m’a beaucoup aidé à rester à jour dans mes cours et cela nécessitait beaucoup moins d’étude à l’extérieur des heures de classe. Ensuite, je travaillais quelques heures par jour, souvent en début de journée ou en fin de journée, mais j’essayais de tout finir avant le jeudi soir, car le vendredi, n’ayant pas de cours, était souvent synonyme de déplacements vers une nouvelle ville ou un nouveau pays! 


Ma coloc (devenue une très bonne amie) et moi avons planifié plusieurs voyages ensemble! Il était important pour nous de visiter le reste de l’Espagne, comme les villes de Valence, Malaga, Madrid, Tossa del Mar et Séville. Nous avons également voyagé dans d’autres pays d’Europe, comme Gibraltar, Londres, le Maroc, la Hongrie et l’Autriche. 


Ceci est ton signe de sortir de ta zone de confort et de partir à l’aventure, parce que partir étudier à l’étranger, c’est l’expérience d’une vie. Prends le risque de foncer, et garde en tête que quelques mois dans une vie c’est si vite passé et que tu en sortiras d’autant plus grandi! 


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