Un voyage, c’est différent pour tout le monde. Tu peux parler à cinq personnes qui sont allées dans le même pays, la même année, et ils vont tous avoir une expérience différente à te raconter. C’est pour ça que tu dois vivre tes propres expériences, faire tes propres aventures. Alors, je vous raconte ici les highlights de mon voyage au Maroc.
La poule
Avant de me lancer dans l’histoire, il faut premièrement comprendre que les animaux au Maroc doivent être abattus d’une façon spéciale pour être certifiés Halal. En général, c’est les gens qui s’en occupent eux-mêmes, donc au lieu d’aller à l’épicerie, ils vont acheter le souper à l’animalerie…
Alors qu’on était dans le train pour se rendre à Rabat, il y avait assis près de nous une charmante marocaine qui revenait de faire son magasinage. Ce n’est pas compliqué, on entendait ce qu’elle avait acheté. Et à un moment donné, sa poule s’est sauvée de son sac. La pauvre, qui voyait la chance de sa vie, s’est mise à courir en cocottant vers l’autre bout du train. Ça a pris un bon 5 minutes avant que la madame réussisse à rattraper son souper, le remette dans son sac, et retourna s’asseoir, comme si rien n’était jamais arrivé.
Le barguignage
Pour les marocains la négociation est un art, c’est pourquoi on doit toujours être prêts à «barguigner». Ce n’est malheureusement pas quelque chose que ma mère avait compris. Notre première journée à Marrakech, alors qu’on passe devant un petit stand, ma mère dit : « Wow, ils sont vraiment beaux vos tapis! ». On a donc dû négocier avec le vendeur plus de 30 minutes pour essayer de ne PAS acheter de tapis.
On est repartis avec deux tapis et une photo avec le vendeur. Il avait utilisé des arguments du genre : « Si vous n’avez plus de place sur le plancher, des tapis ça s’accroche sur des murs comme décoration ». Il avait gagné d’avance.
À la fin du voyage, ma mère avait acheté 3 tapis, un pouf en peau de dromadaire (il paraît que la peau de dromadaire est ininflammable alors notre pouf « ne brulera jamais »), un sac de plastique, supposément « pas en plastique », et une lampe.
Le Sahara
Un des moments qui m’a le plus épaté du voyage est lorsqu’on est allés voir le désert du Sahara. Nos deux guides étaient des berbères, donc des descendants d’une tribu nomade qui vivait dans le désert, les « autochtones » du Maroc. Ils s’appelaient Abdul et Abdul et étaient assez wild. Les marocains ne boivent pas d’alcool puisqu’ils sont musulmans, mais Abdul et Abdul nous ont quand même conseillés, puisque « leurs amis y ont gouté », des vins et bières locaux.
Sur la route vers le désert, j’ai vu un quelque chose que je ne pensais pas voir dans ma vie. Des chèvres qui grimpent dans les arbres. Oui. Des chèvres. Dans les arbres. Allez voir sur Google, c’est tout un spectacle. Les chèvres marocaines grimpent dans les arbres pour manger les fruits que produit l'arganier. C’est également de cet arbre que vient l’huile d’argane.
Le désert c’est déjà beau en photo ou dans les films, mais c’est 1000 fois plus impressionnant quand tu y es. Tu as beau regarder de n’importe quel côté, tu ne vois que des dunes, aussi loin que tu puisses voir, et absolument rien d’autre. C’est à la fois épatant et terrifiant.
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